A propos des vaccins :

vaccins
  • Pourquoi on vaccine ?

Les vaccinations sont le moyen le plus efficace de protéger votre enfant contre certaines maladies contagieuses qui peuvent avoir des conséquences graves. Les vaccins permettent au corps de produire ses propres défenses immunitaires, comme s’il s’agissait d’une infection naturelle. Cet entrainement permet au corps de se défendre rapidement si  l’enfant est au contact de la maladie.

La vaccination consiste à administrer, généralement sous forme d’injection, soit un micro-organisme vivant atténué (vaccins vivants : rougeole, oreillons, rubéole), soit un micro-organisme mort (vaccins tués : tétanos, diphtérie, coqueluche). Souvent les vaccins tués ne contiennent plus que des fragments de ces agents pathogènes, les antigènes, que le système immunitaire reconnaît comme étrangers. Le vaccin provoque ainsi une réaction immunitaire de défense en produisant des anticorps et permet à l’organisme de se construire une mémoire immunologique.

La vaccination permet une protection individuelle mais aussi collective. Certaines maladies comme la polyomyélite et la diphtérie ont disparu en France grâce à une vaccination efficace. Mais si la couverture vaccinale diminue, on peut voir réapparaître certaines maladies (épidémie de rougeole entre 2008 et 2013, recrudescence de la coqueluche depuis 2009). Les personnes non vaccinées peuvent alors être en danger. Certaines maladies sont plus graves chez le nourrisson (coqueluche, haemophilus influenzae), d’autres sont plus graves chez les adultes et les femmes enceintes (rougeole, rubéole).

En faisant vacciner votre enfant, vous contribuer à protéger votre enfant, les enfants des autres, les nouveau-nés, les femmes enceintes et les adultes en général car vous permettez d’enrayer la propagation des maladies infectieuses graves.

La responsabilité de vacciner les enfants incombe aux parents. Il s’agit d’une décision personnelle importante. Si vous avez des questions, des réserves ou des peurs concernant les vaccins, n’hésitez pas à en parler lors de la consultation.

Vous pouvez également consulter les documents suivants :

 http://www.infovac.fr/index2.php?option=com_docman&task=docget&Itemid=103&id=19

http://www.infovac.fr/index2.php?option=com_docman&task=docget&Itemid=103&id=18

http://www.infovac.fr/pourquoi-vacciner-

 

  • Quels sont les effets secondaires des vaccins ?

Les réactions aux vaccins sont très faibles et se manifestent en général 24 à 48 heures après la vaccination. Elles disparaissent très vite.

L’enfant peut avoir une rougeur, une petite tuméfaction, et une douleur au point d’injection. Il peut aussi avoir de la fièvre souvent inférieure à 39°. La fièvre est le témoin d’une réaction immunitaire. Il est important de la respecter. Le paracétamol peut diminuer l’efficacité du vaccin. Il est donc important de ne donner du paracétamol que si la fièvre est mal tolérée et non en systématique.

Certains nourrissons peuvent pleurer beaucoup et être inconsolables durant quelques heures après les vaccins.

Les manifestations post-vaccinales graves sont extrêmement rares et font l’objet d’un suivi et de recherches approfondies. Il faut retenir que des millions d’enfants ont été vaccinés avec succès et que les dangers de la vaccination sont nettement inférieurs à ceux que pourrait présenter la maladie si elle se développait naturellement. Il arrive toujours que des personnes meurent parce qu’elles n’ont pas été vaccinées ou en raison d’une couverture vaccinale insuffisante.

Enfin, un effet secondaire observé après une vaccination peut ou non être dû à la vaccination. Certains évènements peuvent avoir lieu de façon naturelle et indépendante du vaccin mais observés dans les suites d’une vaccination. Il est inévitable que certaines maladies (maladies auto-immunes ou inflammatoires, autisme, allergies) surviennent aussi chez des personnes qui ont été vaccinées, juste avant ou juste après un vaccin. Le vaccin n’en est pour autant pas nécessairement la cause !

 

De nombreuses études ont démontré :

  • que le vaccin Rougeole-rubéole-oreillons n’augmente pas le risque d’autisme

Références :

  • DeStefano F. Vaccines and autism. Pediatr Infect Dis J 2001; 20(9):887-8.
  • Jefferson T et al. Unintended events following immunization with MMR: a systematic review. Vaccine 2003; 21(25-26):3954-60.
  • Stehr-Green P et al. Autism and thimerosal-containing vaccines: lack of consistent evidence for an association. Am J Prev Med 2003; 25(2):101-6.
  • Halsey NA Hyman SL. Measles-mumps-rubella vaccine and autistic spectrum disorder: report from the New Challenges in Childhood Immunizations Conference convened in Oak Brook, Illinois, June 12-13, 2000. Pediatrics 2001; 107(5):E84.
  • Farrington CP et al. MMR and autism: further evidence against a causal association. Vaccine 2001.
  • Fombonne E et al. No Evidence for A New Variant of Measles-Mumps-Rubella–Induced Autism Pediatrics 2001.
  • Smeeth L et al. MMR vaccination and pervasive developmental disorders: a case-control study. Lancet 2004
  • Madsen KM et al. A population-based study of measles, mumps, and rubella vaccination and autism. New England Journal of Medecine 2002,

 

  • que le vaccin coqueluche ne provoque pas de dommages cérébraux

Référence :

  • Moore DL et al. Lack of evidence of encephalopathy related to pertussis vaccine: active surveillance by IMPACT, Canada, 1993-2002. Pediatr Infect Dis J 2004; 23(6):568-71.

 

  • que le vaccin contre la méningite à haemophillus influenzae n’augmente pas le risque de diabète

Références :

  • Black SB et al. Lack of association between receipt of conjugate haemophilus influenzae type B vaccine (HbOC) in infancy and risk of type 1 (juvenile onset) diabetes: long term follow-up of the HbOC efficacy trial cohort. Pediatr Infect Dis J 2002; 21(6):568-9.
  • Karvonen M et al. Association between type 1 diabetes and Haemophilus influenzae type b vaccination: birth cohort study. Bmj 1999; 318(7192):1169-72.

 

  • que le vaccin contre l’hépatite B n’augmente pas le risque de sclérose en plaque

Références :

  • Belloni C et al. No evidence of autoimmunity in 6-year-old children immunized at birth with recombinant hepatitis B vaccine. Pediatrics 2002; 110(1 Pt 1):e4.
  • Demicheli V et al. Hepatitis B vaccination and multiple sclerosis: evidence from a systematic review. J Viral Hepat 2003; 10(5):343-4.
  • Merelli E et al. Prognostic factors in multiple sclerosis: role of intercurrent infections and vaccinations against influenza and hepatitis B. Neurol Sci 2000; 21(4 Suppl 2):S853-6.
  • Mikaeloff Y et al. Hepatitis B vaccination and the risk of childhood onset multiple sclerosis. Arch Pediatr Adolesc Med 2007;161:1176-1182.
  • Mikaeloff Y et al. Hepatitis B vaccine and risk of relapse after first childhood CNS inflammatory demyelination. Brain 2007; 130:1105-1110.

 

  • que la vaccination des nourrissons ne joue aucun rôle déclenchant dans la mort subite

 

Sources :

http://www.infovac.fr/effets-secondaires-des-vaccins

http://www.infovac.fr/evidences-contre-croyances/securite-des-vaccins-

http://www.who.int/features/qa/84/fr/

 

Il est important de noter que les vaccins n’affaiblissent pas le système immunitaire des nourrissons.

Sources:

 http://www.infovac.fr/index.php?Itemid=127

 

  •  Que penser du sel d’aluminium comme adjuvant dans les vaccins :
  • Beaucoup de vaccins nécessitent des adjuvants pour être efficaces, le plus fréquemment un sel d’aluminium. L’aluminium est l’adjuvant le plus efficace et le plus utilisé pour les vaccins humains. Retirer l’aluminium conduirait à une baisse de leur efficacité et donc à une diminution de la protection. Les adjuvants permettent au système immunitaire de réagir plus fortement au vaccin et de renforcer l’effet protecteur de celui-ci.
  • Les doses d’aluminium administrées dans le cadre des vaccinations sont négligeables par rapport à l’apport l’alimentaire normal. On retrouve la présence d’aluminium dans l’organisme humain dès la naissance et par la suite on en absorbe quotidiennement avec l’alimentation et les boissons. Les petites quantités d’aluminium contenues dans les vaccins ne sont pas nocives.
  • Le fait d’avoir un granulome contenant de l’aluminium au lieu d’injection des vaccins est un phénomène normal et connu.
  • Il n’existe aucune corrélation entre la constatation d’un granulome au point d’injection des vaccins et une maladie systémique.

 

References:

  • Siegrist CA. Les adjuvants vaccinaux et la myofasciite à macrophages Arch Pediatr 2005; 12: 96-101
  • Mitkus RJ et al. Updated aluminium pharmacokinetics following infant exposures through diet and vaccination. Vaccine. 2011; 29: 9538-43.

Sources:

http://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2013/10/adjuvants-vaccinaux-rapport-ANM1.pdf