Les réactions aux vaccins sont très faibles et se manifestent en général 24 à 48 heures après la vaccination. Elles disparaissent très vite.
L’enfant peut avoir une rougeur, une petite tuméfaction, et une douleur au point d’injection. Il peut aussi avoir de la fièvre souvent inférieure à 39°. La fièvre est le témoin d’une réaction immunitaire. Il est important de la respecter. Le paracétamol peut diminuer l’efficacité du vaccin. Il est donc important de ne donner du paracétamol que si la fièvre est mal tolérée et non en systématique.
Certains nourrissons peuvent pleurer beaucoup et être inconsolables durant quelques heures après les vaccins.
Les manifestations post-vaccinales graves sont extrêmement rares et font l’objet d’un suivi et de recherches approfondies. Il faut retenir que des millions d’enfants ont été vaccinés avec succès et que les dangers de la vaccination sont nettement inférieurs à ceux que pourrait présenter la maladie si elle se développait naturellement. Il arrive toujours que des personnes meurent parce qu’elles n’ont pas été vaccinées ou en raison d’une couverture vaccinale insuffisante.
Enfin, un effet secondaire observé après une vaccination peut ou non être dû à la vaccination. Certains évènements peuvent avoir lieu de façon naturelle et indépendante du vaccin mais observés dans les suites d’une vaccination. Il est inévitable que certaines maladies (maladies auto-immunes ou inflammatoires, autisme, allergies) surviennent aussi chez des personnes qui ont été vaccinées, juste avant ou juste après un vaccin. Le vaccin n’en est pour autant pas nécessairement la cause !
De nombreuses études ont démontré :
1. que le vaccin Rougeole-rubéole-oreillons n’augmente pas le risque d’autisme.
Références :
- DeStefano F. Vaccines and autism. Pediatr Infect Dis J 2001; 20(9):887-8.
- Jefferson T et al. Unintended events following immunization with MMR: a systematic review. Vaccine 2003; 21(25-26):3954-60.
- Stehr-Green P et al. Autism and thimerosal-containing vaccines: lack of consistent evidence for an association. Am J Prev Med 2003; 25(2):101-6.
- Halsey NA Hyman SL. Measles-mumps-rubella vaccine and autistic spectrum disorder: report from the New Challenges in Childhood Immunizations Conference convened in Oak Brook, Illinois, June 12-13, 2000. Pediatrics 2001; 107(5):E84.
- Farrington CP et al. MMR and autism: further evidence against a causal association. Vaccine 2001.
- Fombonne E et al. No Evidence for A New Variant of Measles-Mumps-Rubella–Induced Autism Pediatrics 2001.
- Smeeth L et al. MMR vaccination and pervasive developmental disorders: a case-control study. Lancet 2004
- Madsen KM et al. A population-based study of measles, mumps, and rubella vaccination and autism. New England Journal of Medecine 2002.
2. que le vaccin coqueluche ne provoque pas de dommages cérébraux.
Référence :
- Moore DL et al. Lack of evidence of encephalopathy related to pertussis vaccine: active surveillance by IMPACT, Canada, 1993-2002. Pediatr Infect Dis J 2004; 23(6):568-71.
3. que le vaccin contre la méningite à haemophillus influenzae n’augmente pas le risque de diabète.
Références :
- Black SB et al. Lack of association between receipt of conjugate haemophilus influenzae type B vaccine (HbOC) in infancy and risk of type 1 (juvenile onset) diabetes: long term follow-up of the HbOC efficacy trial cohort. Pediatr Infect Dis J 2002; 21(6):568-9.
- Karvonen M et al. Association between type 1 diabetes and Haemophilus influenzae type b vaccination: birth cohort study. Bmj 1999; 318(7192):1169-72.
4. que le vaccin contre l’hépatite B n’augmente pas le risque de sclérose en plaque.
Références :
- Belloni C et al. No evidence of autoimmunity in 6-year-old children immunized at birth with recombinant hepatitis B vaccine. Pediatrics 2002; 110(1 Pt 1):e4.
- Demicheli V et al. Hepatitis B vaccination and multiple sclerosis: evidence from a systematic review. J Viral Hepat 2003; 10(5):343-4.
- Merelli E et al. Prognostic factors in multiple sclerosis: role of intercurrent infections and vaccinations against influenza and hepatitis B. Neurol Sci 2000; 21(4 Suppl 2):S853-6.
- Mikaeloff Y et al. Hepatitis B vaccination and the risk of childhood onset multiple sclerosis. Arch Pediatr Adolesc Med 2007;161:1176-1182.
- Mikaeloff Y et al. Hepatitis B vaccine and risk of relapse after first childhood CNS inflammatory demyelination. Brain 2007; 130:1105-1110.
5. que la vaccination des nourrissons ne joue aucun rôle déclenchant dans la mort subite.
Sources :
http://www.infovac.fr/effets-secondaires-des-vaccins
http://www.infovac.fr/evidences-contre-croyances/securite-des-vaccins-
http://www.who.int/features/qa/84/fr/
Il est important de noter que les vaccins n’affaiblissent pas le système immunitaire des nourrissons.
Sources: